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RAPPORT D’ENQUÊTE: impact de la covid-19 sur les traducteurs et les interprètes

RAPPORT D’ENQUÊTE: impact de la covid-19 sur les traducteurs et les interprètes

En novembre 2020, la CBTI a lancé une vaste enquête destinée à établir l’impact de la crise sanitaire sur les revenus et les métiers de la traduction et de l’interprétation. Les conclusions suivantes peuvent être tirées.

Nous remercions pour leur aimable contribution toutes les associations et groupes qui ont contribué à diffuser l’enquête, ainsi que tous les répondants qui ont permis de faire cette cartographie de l’impact du Coronavirus sur nos métiers. Une majorité des répondants sont affiliés à une organisation de défense de leurs intérêts.

279 personnes ont répondu et 255 réponses utiles ont été apportées, permettant une base statistique suffisante. Les répondants ont été répartis selon que la majorité de leurs revenus proviennent de la traduction (TRA=150), de l’interprétation (INT=91), de la traduction jurée (TRAJ=4), de l’interprétation jurée (INTJ=5), ou qu’aucune source majeure ne puisse être établie, les indistincts (IND=5). Le nombre de collègues qui tirent la majorité de leurs revenus de la traduction ou de l’interprétation jurée n’est pas suffisant pour établir un échantillon statistiquement significatif. Les résultats les concernant sont cependant repris, individuellement ou agrégés, à titre indicatif.

  nbre taux
IND 5 2,0%
INT 91 35,7%
INTJ 5 2,0%
TRA 150 58,8%
TRAJ 4 1,6%
  255 100,0%


  nbre taux
SCIENCE 12 5%
TECH. 26 10%
FINANC. 16 6%
JURIDIQUE 34 13%
SANS 167 65%
  255 100%


Source Cible  
NL FR 4287
EN FR 3137
FR NL 2962
EN NL 1775
EN ES 725
DE EN 650
DE NL 600
autres autres 3444
    17580


  ΔT1 ΔT2 ΔT3
INT -28% -61% -38%
TRA -8% -20% -9%
IND -43 -53% -23%
TIJ -28% -32% -63%


Conclusions

En moyenne, les traducteurs doivent prévoir une évolution de leur chiffre d’affaires d’environ -15% sur l’année suite à la pandémie. Les interprètes de conférence, sur l’ensemble de l’année, auront vu fondre leur chiffre d’affaires d’environ -50%. Ils sont donc à l’évidence un secteur très fortement touché par la crise du Corona.

À noter par ailleurs que la situation s’aggrave encore du fait de la saisonnalité de l’activité. L’interprète ne fait pas 12 fois x milliers d’euros, mais doit composer avec une basse et une haute saison. Autrement dit, lorsque ses mois les plus forts – octobre et novembre – sont réduits de 40%, ce sont des réserves qui lui manqueront cruellement en janvier et février de l’année suivante.