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Atelier « Comment déterminer un tarif correct ? »

Atelier « Comment déterminer un tarif correct ? »

Ce jeudi 17 novembre, nous sommes une petite dizaine de traducteurs fidèles au rendez-vous fixé rue Montoyer, impatients d’entendre les recommandations, trucs et astuces d’Agnès Feltkamp pour obtenir le juste prix de nos efforts. Une fois les présentations faites, nous entrons dans le vif du sujet.

Du danger d’un tarif trop bas…  

Agnès commence par nous expliquer en quoi il peut être dangereux, même pour un traducteur débutant, de « se brader » en installant une concurrence fondée sur le prix : en se montrant compétitif sur la seule base du prix, le traducteur va inévitablement attirer en premier lieu des clients pour qui le tarif est le principal, voire le seul, facteur de décision, au détriment de la qualité. Or les clients de ce type ayant souvent des ressources plus faibles, ils sont aussi les plus susceptibles d’être mauvais payeurs. Par ailleurs, se vendre au plus bas prix peut éveiller la méfiance de clients plus fortunés, qui verront dans cet autodénigrement la confirmation qu’ils ont affaire à un traducteur moins talentueux.

Il convient donc de trouver un juste milieu : sans afficher des prix astronomiques, il faut se défier des tarifs planchers. Pour avoir une idée d’un prix de départ raisonnable, Agnès nous renvoie au Vadémécum (consultable sur le site de la CBTI/Publications/Vadémécum), dont le chapitre 10.2 consacré à « L’établissement des prix » aborde cette problématique et avance quelques chiffres qui peuvent servir de base.  

Comment augmenter son tarif ?  

Vous jugez votre tarif trop bas ? Augmentez-le. Soit de manière transparente, en l’annonçant de but en blanc, soit de façon plus détournée – en réduisant le nombre de caractères par ligne, en appliquant un nouveau mode de calcul qui serait non plus à la ligne, mais au mot ou à la page, voire à l’heure… Il est possible aussi de tarifer des services qui ne l’étaient pas auparavant, par exemple la mise en page d’une présentation PPT, la conversion d’un format PDF, etc. Une augmentation de prix peut même – paradoxalement – être associée à une réduction : en augmentant par exemple votre tarif de 4 centimes mais en offrant d’emblée une politique de réduction de 2 centimes. Bref, les méthodes ne manquent pas, il suffit de faire preuve d’un peu de créativité.  

Comment convaincre de la justesse d’un tarif ?  

Une fois le tarif fixé, voire augmenté, reste à convaincre le client de l’accepter. Mieux vaut se préparer à ses questions et réticences. « Pourquoi êtes-vous plus cher que X ou Y ? » « La ligne n’inclut quand même pas les espaces et les articles ? » « Pourquoi travaillez-vous à la ligne ou à l’heure plutôt qu’au mot ? » Préparez vos réponses et appuyez-vous pour développer vos arguments sur vos valeurs ajoutées et votre expérience, pas seulement sur des considérations mercantiles.  

Quid des réductions ?    

Certains clients vont insister pour que vous baissiez votre tarif. Ne vous braquez pas, dites-vous que si un client tente de marchander, c’est souvent qu’il a déjà porté son choix sur vous, c’est donc positif. Montrez-vous souple et conciliant. Marchander fait partie du jeu… Vous pourriez par exemple concéder un rabais mais en échange d’autre chose : un délai prolongé, un paiement plus rapide, une révision en moins, une mise en page plus libre… Dans tous ces cas de figure, vous échangez quelques euros contre un gain de temps.  

L’atelier se termine comme il a commencé : par la mention de divers auteurs qui ont exploré les relations entre le traducteur et son client et une liste de liens utiles qui traitent de cette problématique. La voici :  

Auteur : Marianne Macu

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