La Chambre belge des traducteurs et interprètes (CBTI) adresse ses plus sincères félicitations à tous les lauréats des Language Industry Awards. La cérémonie de remise des désormais célèbres LIA s’est tenue ce jeudi soir à Gand, devant une assistance une nouvelle fois copieusement garnie. Organisés à l’initiative du très entreprenant Dries Debackere, également rédacteur en chef du magazine De Taalsector, les LIA ont pour but d’accroître la visibilité de toutes les professions linguistiques, tant auprès du grand public qu’auprès des acteurs du marché.
Partenaire des Language Industry Awards (www.languageindustryawards.eu) depuis leur création, la CBTI parrainait cette année le Prix de la meilleure publication linguistique de l’année 2014. Ce prix faisant partie des huit récompenses décernées hier soir aux acteurs du secteur.
Au total, les 40 prétendants ont réuni plus de 14 000 voix, soit près de 5000 de plus que l’édition précédente. Un incroyable succès ! Les lauréats de l’édition 2014 sont :
- Meilleure publication: «Gerechtstolken» de Heidi Salaets, Katalin Balogh et Dirk Rombauts
- Meilleur espoir: Le collectif CVSO
- Meilleur projet linguistique: Babeliris
- Meilleur événement de réseautage et de formation: GentVertaalt
- Meilleur site web: www.mestreechtertoal.nl
- Meilleur service linguistique: www.beedigde-vertalingen.be
- Meilleur produit linguistique: cours d’anglais pour jeunes enfants à partir de 1 an de Kids&Us
- Meilleur logiciel linguistique: De Digitale Woordentrainer de die Keure / Howest
La CBTI souhaite féliciter plus particulièrement le réseau GentVertaalt, avec qui elle a toujours entretenu de bons rapports. Il est vrai que ce collectif de linguistes gantois, créé par Sébastien Devogele, Mick De Meyer et Tom Van Cleempoel, ne ménage pas ses efforts pour favoriser les échanges fructueux entre professionnels, de Gand, mais aussi d’ailleurs. Un prix on ne peut plus mérité donc. Bravo à eux! Mention spéciale également aux développeurs du logiciel Linguition, nommé dans la catégorie «espoir», et avec qui la CBTI envisage un possible partenariat.
Fait amusant, l’association faisait cette année aussi un peu partie des possibles lauréats, à travers la nomination de la loi «Becq» portant sur la création d’un registre national de traducteurs et interprètes assermentés, auquel elle a grandement contribué. L’honorable troisième place finalement décrochée ne manquera pas de l’encourager à poursuivre ses efforts pour défendre les intérêts de cette profession, ainsi d’ailleurs que ceux de l’ensemble des acteurs du secteur linguistique. À l’année prochaine!