Bruxelles, le 19 novembre 2025 – Cette semaine, la version néerlandaise du dossier de presse des Plaisirs d’Hiver (vrtnws.be) a fait beaucoup de bruit à Bruxelles. Le texte contenait de nombreuses erreurs d’ordre linguistique, alors qu’il était destiné à un dossier de presse et donc à une communication externe. Ces erreurs indiquent clairement une mauvaise utilisation d’un outil de traduction.
Bien que les systèmes de traduction automatique aient beaucoup progressé depuis quelques années, il reste essentiel de bien réfléchir aux conditions dans lesquelles ces outils peuvent être utilisés, et surtout dans quels cas une révision humaine reste indispensable. Ces outils doivent être utilisés de manière appropriée, sous la supervision d’un·e professionnel·le de la traduction.
Différence entre la communication interne et externe et type de texte
Les recommandations de la Chambre belge des Traducteurs et Interprètes (CBTI) sont assez claires. S’il s’agit d’une communication interne, il est possible d’avoir recours à des outils de traduction. En revanche, lorsqu’il s’agit d’une communication externe, la situation est différente. Cela ne signifie pas que la CBTI rejette toute forme de traduction automatique, bien au contraire : celle-ci peut souvent être un bon moyen de faire traduire un texte rapidement. La CBTI recommande toutefois de toujours faire relire le texte par un traducteur humain/une traductrice humaine. En effet, les systèmes de traduction ne sont pas infaillibles, comme le manque de cohérence (utilisation de différentes traductions pour le même terme) ou tout simplement des interprétations erronées d’un mot. Le danger est encore plus grand lorsque le texte contient des aspects ou des références locales ou des jeux de mots, comme dans le dossier de presse des Plaisirs d’Hiver de Bruxelles. Dans de tels cas, la CBTI recommande de faire appel à un·e professionnel·le. Seule une personne de métier connaît toutes les subtilités et les aspects culturels et est à même de faire preuve de créativité pour traduire des slogans ou des jeux de mots.
La Chambre belge des traducteurs et interprètes (CBTI) est l’association professionnelle qui réunit l’ensemble des métiers de la traduction et de l’interprétation en Belgique et les représente au Conseil supérieur des indépendants et des PME ainsi qu’auprès des autorités. La CBTI a pour objectif principal la promotion de la qualité par la professionnalisation des métiers qu’elle représente ainsi que la défense collective des intérêts de ses membres.
L’ASBL a été fondée le 16 avril 1955 et a reçu le titre d’association royale en 2006. Il s’agit d’une des rares associations professionnelles belges bilingues, active de part et d’autre de la frontière linguistique.
Plus d’infos sur : https://www.cbti-bkvt.org. La CBTI est membre de la Fédération internationale des traducteurs (FIT).
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